© Jörg Rothweiler
Le dépôt des sapeurs-pompiers volontaires de Bichelsee-Balterswil se trouve dans le sous-sol de l’école secondaire de Lützelmurg. Bien que situé de manière centrale, il est équipé de façon spartiate et bien trop petit.Rattachement
Les sapeurs-pompiers volontaires de Bichelsee-Balterswil font partie de la zone de rattachement du centre de renfort des pompiers de la région de Münchwilen. En font également partie, les sapeurs-pompiers de Fischingen, d’Eschlikon, de Sirnach, de Wängi et le syndicat des communes de Lauchetal (Affeltrangen-Lommis-Tobel-Tägerschen).
Zone d’intervention
Les sapeurs-pompiers volontaires de Bichelsee-Balterswil opèrent dans l’ensemble du territoire communal et assistent, le cas échéant, les pompiers voisins du centre de renfort auquel ils sont rattachés.
La commune de Bichelsee-Balterswil fait partie du district de Münchwilen dans le sud de la Thurgovie (Hinterthurgau) et englobe une superficie de 1 212 hectares. Le point le plus bas se trouve à 555 m d’altitude, le point culminant est le Steiger Pirg à 853 m d’altitude. Outre les deux quartiers de Bichelsee et Balterswil, les hameaux d’Ifwil, Itaslen, Loh/Neuloh, Niederwies, Steig, Niederhofen et Höfli ainsi que les fermes de Bärlischwand, Brenngrütti, Horn, Lützelweid, Kienberg, Haselberg, Zielwies, Lochwies et Landsberg font partie de la commune politique de Bichelsee-Balterswil. Alors que les lotissements situés en plaine sont très bien desservis par les transports, les voies menant aux habitations locales situées en hauteur sont des petites routes étroites, parfois très raides et sinueuses.
Centre de renfort
La caserne des sapeurs-pompiers volontaires de Bichelsee-Balterswil est située dans le sous-sol du centre d’enseignement secondaire « Lützelmurg », à peu près au milieu des deux parties de la commune. En raison du manque évident de place, certains équipements, tels que l’échelle mobile, sont pour l’heure entreposés dans le bâtiment de l’un des agriculteurs locaux.
Personnel
Les sapeurs-pompiers volontaires de Bichelsee-Balterswil comptent actuellement près de cinq douzaines de membres actifs des corps de sapeurs-pompiers. Environ la moitié sont des agents de protection respiratoire qualifiés.
Véhicules
Parmi les véhicules de la FFW BiBa, on compte fourgon pompe-tonne « Heidi », véhicule de protection respiratoire « Anja », véhicule d’aide au commandement et véhicule polyvalent (Renault, ancien véhicule de protection respiratoire).
Coopérations
Un accord de coopération a été conclu en juin 2018 entre les sapeurs-pompiers des deux communes de Thurgovie, à savoir Eschlikon et Bichelsee-Balterswil. À la base, cette convention avait pour but de faire face au manque de personnel à Eschlikon les jours ouvrables. Pour cela, la centrale d’intervention cantonale a, en plus des pompiers locaux sur place, automatiquement fait appel au service de piquet journalier du corps de sapeurs-pompiers voisin en cas d’incendie à partir du niveau « incendie moyen » dans la plage horaire comprise entre 6 heures et 18 heures. Depuis, cette aide mutuelle s’est transformée en une coopération amicale des plus efficaces.
Les deux corps de sapeurs-pompiers sont épaulés par les membres du groupe de piquet des samaritains de l’association des samaritains de Bichelsee-Balterswil-Eschlikon, fondée en 1918.
Toujours et encore de grands incendies à Bichelsee-Balterswil
Tous ceux qui traversent Bichelsee-Balterswil en voiture ou qui visitent le joli petit village à pied, constatent qu’il n’existe que peu de bâtiments très vieux. Cela n’est pas dû à l’amour que les habitants portent aux constructions modernes, mais plutôt aux nombreux incendies parfois de très grande envergure.
C’est ainsi qu’en 1824, Balterswil a été pour la première fois la proie d’un incendie dévastateur. Le 29 juin 1884, un autre incendie, allumé intentionnellement par deux compagnons meuniers mécontents, a ravagé 30 maisons « malgré la présence de 25 pompiers », ce qui représentait une grande partie du village en ce temps-là. 23 familles, c’est-à-dire 125 personnes au total étaient sans abri. En raison du fort vent qui soufflait ce jour-là, les bardeaux enflammés des maisons en feu ont été emportés jusqu’à Bichelsee – où ils ont également embrasé quelques maisons. Même dans le hameau de Neubrunn – situé sur le territoire du canton de Zurich – les braises portées par le vent ont enflammé la prairie du « Heuschöchli ».
Deux autres incendies, en 1949 et 1997, ont chacun ravagé une grande partie de la scierie August Brühwiler AG à Balterswil.
Et en 2002, nouvel incendie dans le silo de copeaux de la scierie, en 2005 un entrepôt externe était la proie des flammes et en 2008, un stock de pneus entreposé dans une ancienne usine de peintures a également été détruit par les flammes.
En 2009, un incendie qui s’est déclenché dans un atelier a entraîné de gros dommages matériels, en 2011 une maison mitoyenne a presque été réduite en cendres et en 2014 deux personnes ont été légèrement blessées dans l’incendie de leur appartement sous les combles.
En novembre 2013, 30 bêtes ont péri dans l’incendie d’une porcherie. Près de 140 animaux ont toutefois pu être sauvés par la centaine de pompiers de Bichelsee-Balterswil et de Münchwilen engagés dans la lutte contre le feu.
En janvier 2022, une maison individuelle a été ravagée par les flammes dans la localité d’Itaslen. Le commandant Thomas Lupinc se souvient : « À seulement 200 mètres du lieu du sinistre, notre FPT est tombé en panne en raison d’un joint défectueux. Heureusement que les pompiers d’Eschlikon et le corps des sapeurs-pompiers du centre de renfort de Münchwilen étaient sur place, permettant ainsi de limiter les dégâts. »