© zVgLe Firefighter Gin est livré dans des bouteilles en verre sobres, recouvertes d’un tuyau d’incendie. Il est également disponible en bouteille de recharge.Le Firefighter Gin est livré dans des bouteilles en verre sobres, recouvertes d’un tuyau d’incendie. Il est également disponible en bouteille de recharge.Le Firefighter Gin, créé par Peter von Arx, an des pompiers de Walperswil, existe depuis deux ans et demi. Il a un goût rafraîchissant et unique, établit des critères écologiques et est depuis peu disponible en dehors de la Suisse.

Il n’est pas rare que de bonnes idées naissent dans la sphère privée, tard dans la nuit, pour ensuite mûrir lentement avant de prendre véritablement forme et de devenir une histoire à succès. C’est ce qui s’est passé pour le Firefighter Gin, le seul gin de Suisse dont le nom s’identifie aux pompiers.

Une deuxième vie pour les tuyaux d’incendie

Peter von Arx de Walperswil est à l’origine de cette idée. Ce Seelandais, qui ne fait pas ses 60 ans, n’est certes pas un pompier actif, mais il se sent doublement lié à ce corps : en tant que conseiller communal pour la sécurité publique de la commune de Walperswil, il est également membre du conseil de l’association Regio Feuerwehr Aarberg, et en tant que responsable du département de la sécurité publique de la commune d’Ostermundigen, il est également en contact régulier avec les sapeurs-pompiers de cette commune.

Il ne s’agit pas uniquement de titre, il met également parfois la main à la pâte, par exemple lorsqu’il faut trier le vieux matériel des pompiers et le préparer pour l’élimination.
« Lors d’une de ces actions, en 2019, nous avons sorti de la caserne plusieurs tuyaux d’incendie hors d’usage et je me suis dit qu’il serait dommage de les jeter plutôt que de les réutiliser à bon escient », se souvient Peter von Arx.
Cette idée a été le point de départ d’un projet qu’il qualifie aujourd’hui nonchalamment de « hobby », mais qui lui a coûté de nombreuses heures de travail et de réflexion, et sans doute quelques nuits blanches.

« J’ai discuté avec des membres des pompiers et des connaissances de l’environnement privé de ce que l’on pourrait faire d’intelligent avec les vieux tuyaux d’incendie. C’est alors que l’idée a mûri entre moi et une connaissance qui ­exploite une distillerie dans le Seeland, et qui aime le gin autant que moi, de lancer un gin spécial alliant la performance et la tradition des pompiers à l’art de la distillation », raconte Peter von Arx.

C’est ainsi que sont nés l’entreprise individuelle Peter von Arx Spirits et le Firefighter Gin. Une boisson aussi claire que l’eau d’extinction du réservoir d’un FPT, distillée en petits lots, au goût unique, conditionnée dans des bouteilles ­numérotées et recouvertes à la main d’un tuyau d’incendie.

© zVgLe duo qui se cache derrière le Firefighter Gin : Peter von Arx, créateur d’idées et fan de gin et de pompiers, et Stefan Marder, pompier et distillateur.Le duo qui se cache derrière le Firefighter Gin : Peter von Arx, créateur d’idées et fan de gin et de pompiers, et Stefan Marder, pompier et distillateur.74 millimètres de diamètre, ni plus, ni moins

Et ce sont justement ces bouteilles qui ont d’abord causé un gros souci à Peter von Arx. « Les tuyaux d’incendie sont connus pour être extrêmement robustes et pas vraiment extensibles. Il fallait donc que les bouteilles s’adaptent ­précisément aux tuyaux et mesurent 74 mm de diamètre », explique-t-il.

La recherche de ces bouteilles de 74 mm s’est avérée si compliquée et si longue que Peter von Arx aurait presque été tenté d’enterrer le projet avant même qu’il ne commence. Mais sa persévérance a porté ses fruits. Six mois après les premières recherches, il tenait en main la bouteille idéale, avant d’avoir une grande surprise peu de temps après.
« Lorsque je me suis précipité chez mon collègue distillateur pour lui présenter fièrement la bouteille, il a ri et a sorti d’une armoire exactement la même bouteille », sourit Peter von Arx. On n’ose pas imaginer son visage et son état d’esprit à ce moment-là ...

Genévrier, herbes et mélisse

Le processus de développement du contenu des bouteilles a ensuite duré environ un an, et au milieu de l’année 2021, après de nombreuses heures de bricolage, de distillation et de dégustation, le moment était enfin venu : le premier lot de Firefighter Gin, distillé à partir des baies de genièvre les plus fines, assaisonné d’herbes fraîches et d’un soupçon de mélisse citronnée, a pu être mis en bouteille dans les flacons de 74 mm. Parallèlement, un logo de marque et un site ­Internet, comprenant une boutique en ligne, ont été créés. « Il ne manquait plus que la clientèle », déclare Peter von Arx en riant.

Une fois informée de la nouveauté sur le marché, celle-ci s’est manifestée en nombre rapidement croissant. « Jusqu’à présent, nous avons déjà vendu environ 2 500 bouteilles de Firefighter Gin, et ce chiffre pourrait bien augmenter à l’avenir », déclare Peter von Arx. La raison : Depuis peu, ce spiritueux est également disponible en Allemagne.

© zVgLes principaux ingrédients du Firefighter Gin sont le genièvre, les herbes (photo) et un soupçon de mélisse citronnée.Les principaux ingrédients du Firefighter Gin sont le genièvre, les herbes (photo) et un soupçon de mélisse citronnée.Stefan Marder, pompier et propriétaire de la troisième ­génération de la distillerie « Marder Edelbrände », fondée en 1953 et située dans le sud de la Forêt-Noire, a apporté son aide. En effet, il est également depuis peu responsable de la production du Firefighter Gin, dont il a affiné la recette tout en préservant le caractère unique de la boisson. « Stefan et moi partageons la même passion pour les spiritueux de qualité et les pompiers. Nous nous sommes cherchés et trouvés en 2023 », explique Peter von Arx. « Stefan a été enthousiasmé par l’idée du Firefighter Gin. Il a optimisé le goût et la qualité de notre gin sans toucher à la ­recette de base ni dénaturer le produit. Le Firefighter Gin conserve ainsi un goût amer et rafraîchissant, tout à fait unique, mais plus affiné. »

La possibilité d’acheter le Firefighter Gin dans une « bouteille de recharge » est également très récente. L’idée est venue à Peter von Arx lorsqu’il a constaté que de nombreux clients ne touchaient presque jamais au gin parce qu’ils ne voulaient pas jeter la bouteille. C’est pourquoi la bouteille de recharge n’est pas dotée de la gaine de tuyau d’incendie posée à la main mais d’une étiquette argentée, la rendant moins chère de quelques francs pour un contenu identique. « On peut ainsi ne pas toucher à la bouteille originale tout en savourant le véritable Firefighter Gin, ou simplement le transvaser dans la bouteille originale dès que celle-ci est vide. Cela permet d’économiser des ressources et de ­préserver l’environnement et le porte-monnaie », explique Peter von Arx.

La troisième nouveauté est que Peter von Arx souhaite à l’avenir utiliser une partie des recettes de la vente de gin pour des projets dans le domaine du travail des jeunes ­sapeurs-pompiers. Il réfléchit en outre à un élargissement de la gamme de produits. « La fondue au gin ou les boules au chocolat fourrées au gin figurent sur ma liste de souhaits. Et Stefan Marder a lui aussi quelques idées », déclare Peter von Arx. Il ne veut toutefois pas agir dans la précipitation, mais de manière réfléchie et ciblée. « Le Firefighter Gin est mon hobby. Je lui dois de nombreuses belles rencontres et des moments inoubliables. C’est cette joie vécue qui me motive. C’est elle qui compte le plus, le reste vient tout seul », dit-il.

Si vous avez maintenant envie de goûter le Firefighter Gin ou d’en offrir une bouteille, vous trouverez plus d’informations et la possibilité d’acheter en ligne sur www.firefightergin.ch.

 

Les ambulanciers diplômés ES sont éminents pour les soins médicaux préhospitaliers de haut niveau et pour notre société. Mais ils sont trop peu nombreux. La Höhere Fachschule für Rettungsberufe (HFRB - École supérieure des professions du secourisme) et Schutz & Rettung Zürich (SRZ) souhaitent désormais motiver les personnes désireuses de revenir dans le métier grâce au cours pilote « Zurück in die Zukunft » (Retour vers le futur).

Les services de secours sont à la limite de leurs capacités en termes de personnel. Le manque de personnel qualifié, qui s’est nettement aggravé dans le contexte de la pandémie de coronavirus, et le nombre d’interventions qui ne cesse d’augmenter à cause de la croissance démographique ­constituent les principales raisons de cette pénurie de ­personnel. À cela s’ajoute le manque de médecins de ­famille, raison pour laquelle de nombreuses personnes n’ont pas d’autre solution que de composer le numéro d’urgence ­sanitaire 144, même pour des situations anodines.

Tout cela se reflète dans les statistiques d’intervention de Schutz & Rettung Zürich (SRZ). Selon SRZ, le nombre d’interventions a augmenté d’environ 9 pour cent en 2022 pour atteindre un peu plus de 37 800 interventions (service de secours sans les services de transfert). En 2015, on comptait environ 2 000 interventions de moins et en 2011 environ 6 000 de moins.

La pénurie de personnel qualifié dans les services de ­secours entraîne certains jours un manque de personnel pour toutes les ambulances disponibles (RTW). Le volume de travail des RTW augmente donc considérablement, et avec lui le stress et la charge physique et psychique des ambulanciers qui se rendent sur les lieux d’intervention dans ces ambulances.

Un cercle vicieux qui provoque le mécontentement ! De ­nombreux ambulanciers expriment leur mécontentement face à la situation générale dans le domaine du secourisme, se sentent surchargés, épuisés, à bout de forces, et aspirent désespérément à trouver des collaborateurs supplémentaires pour assumer avec eux la part excessive de la charge de travail pour le bénéfice de tous.

Lutter contre la pénurie de personnel qualifié à différents niveaux

SRZ lutte contre la pénurie de personnel qualifié à différents niveaux. Les salaires des ambulanciers travaillant exclusivement en tant que salariés chez SRZ ont été revus à la hausse dans la mesure du possible. Des modèles de travail plus flexibles ainsi que des horaires de service modernes doivent permettre de mieux concilier vie professionnelle et vie familiale. Des tactiques d’intervention adaptées sont testées : les ambulanciers ne travaillent plus obligatoirement en binôme à chaque intervention mais des ambulanciers ayant suivi une formation complémentaire de « spécialiste préhospitalier » partent d’abord seuls. Et on essaie d’expliquer à la population qu’il n’est ni nécessaire ni judicieux de faire appel à une ambulance lorsque la situation est anodine.

Mais la stratégie la plus importante doit s’attaquer directement à la racine du mal : tout est mis en œuvre pour ­recruter le personnel manquant. Depuis l’été 2023, SRZ, en tant qu’entreprise de formation pour les futurs ambulanciers, et la Höhere Fachschule für Rettungsberufe (HFRB), qui en fait partie, ont adopté une approche aussi peu conventionnelle que prometteuse : Avec le cours pilote « Zurück in die Zukunft », les anciens ambulanciers diplômés ES doivent être incités à réintégrer la profession.

Cours pilote « Zurück in die Zukunft » de la HFRB

Le cours pilote débutera en mars 2024 et s’adresse de ­manière ciblée aux personnes ayant terminé leur formation d’ambulancier diplômé ES, qui n’ont plus exercé la profession depuis un certain temps, mais qui seraient intéressées et heureuses de la reprendre. Grâce à des contenus de cours sélectionnés, ces personnes doivent être en mesure, en l’espace de six mois, de reprendre pied dans le quotidien professionnel et de réintégrer le quotidien des services de secours avec les compétences techniques et professionnelles nécessaires ainsi que la confiance en soi. Outre la ­preuve de la réussite de la formation d’ambulancier diplômé ES, seule une réputation irréprochable est exigée.

Dix jours de formation en six mois 

Le cours pilote est conçu en deux parties. Un module de base de cinq jours permet d’acquérir les bases nécessaires pour maîtriser avec compétence le quotidien des services de secours. Les cinq journées de formation continue individuelles qui suivent permettent d’acquérir des compétences supplémentaires en fonction des besoins et des participants.

Parmi les contenus centraux du cours pilote figurent des questions juridiques liées au quotidien des services de ­secours, les principales nouveautés de la loi sur la circulation routière ainsi que l’entraînement à la conduite des ­véhicules d’intervention dans un simulateur de conduite. Concernant la partie médicale, le cours se concentre sur la pharmacologie/toxicologie, sur les urgences ECG/cardiologiques ainsi que sur les urgences neurologiques, pédiatriques et traumatologiques. En outre, les participants apprennent et s’exercent à l’utilisation correcte des équipements les plus récents et des techniques de secours actuelles.

Dates, prix et prise en charge par SRZ

Le module de base de cinq jours aura lieu du 18 au 22 mars 2024, toute la journée, dans les locaux de la HFRB au ­nouveau centre de formation Blaulicht à Glattpark.
La participation au cours pilote « Zurück in die Zukunft » coûte 4 900 francs par personne (repas, documents de cours et attestation de participation inclus), sachant que SRZ ­offre une prise en charge des frais à 100 pour cent pour tous les diplômés qui se réinsèrent en tant qu’ambulanciers à un taux d’activité compris entre 50 et 100 pour cent avant ou pendant le cours pilote.

Informations et interlocuteurs

Les personnes intéressées trouveront de plus amples ­informations sur le cours pilote sur le site Internet de la ville de Zurich (www.stadt-zuerich.ch) sous « Sicherheitsdepartement », « Schutz & Rettung », « Höhere Fachschule für Rettungsberufe », « Fortbildungen Rettungsdienst ». Vous trouverez plus d’informations sur l’offre d’emploi permanent pour les personnes réintégrant SRZ sous « Schutz & Rettung », « Offene Stellen », « Wiedereinsteiger*innen als dipl. Rettungssanitäter*in, 50–100 pour cent ».

Vous pouvez également contacter

Nicole Woodtli
responsable de l’équipe HFRB
tél. 044 411 23 43
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

et

­Nadine Schenk
conseillère RH SRZ
tél. 044 411 24 82
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

© FW AdelbodenFritz Schranz, ici à côté de l’armoire de séchage Miele dans la nouvelle caserne, est satisfait qu’une meilleure hygiène d’intervention soit enfin possible.Fritz Schranz, ici à côté de l’armoire de séchage Miele dans la nouvelle caserne, est satisfait qu’une meilleure hygiène d’intervention soit enfin possible.Pendant de nombreuses années, les pompiers d’Adelboden ont été confrontés à un problème que connaissent bien des petits corps de pompiers du pays : la caserne ne disposait pas suffisamment de place pour y installer une blanchisserie. Mais les choses ont changé depuis un peu plus d’un an.

Fritz Schranz, membre de l’équipe composée de trois ­personnes du commandement des pompiers d’Adelboden, est satisfait. Depuis novembre 2022, « ses » sapeurs-pompiers résident dans une nouvelle caserne (voir encadré), qui abrite également l’atelier, et disposent enfin de ­suffisamment de place pour effectuer une séparation noir/blanc en bonne et due forme et nettoyer et entretenir ­eux-mêmes leur équipement d’intervention.

Selon Fritz Schranz, la réalisation de ce grand projet a ­demandé un énorme travail, tant administratif que politique. Mais cela en valait la peine, tout comme les quelque 1 500 heures de travail que les pompiers ont ­consacrées à l’aménagement intérieur du nouveau bâtiment. « C’était quelque peu de devoir tout prendre en main soi-même et d’expliquer aux personnes pourquoi tous ces efforts étaient nécessaires », explique-t-il. « Mais au final, les économies réalisées pendant des années et l’initiative personnelle ont porté leurs fruits, notamment en matière d’hygiène d’intervention. »

Tandis qu’auparavant, les vêtements et l’équipement d’intervention étaient la plupart du temps nettoyés à l’extérieur, mais parfois également par les membres du corps de sapeurs-pompiers à domicile, dans leur lave-linge privé, les sapeurs-pompiers d’Adelboden disposent désormais de deux appareils Miele Professional modernes pour le nettoyage et le séchage des vêtements d’intervention, ainsi que d’une machine ALRO fournie par GROWAG pour le nettoyage, la désinfection et le séchage des équipements de protection respiratoire. « Avant, nous n’étions certainement pas à la hauteur en matière d’hygiène », explique Fritz Schranz. « Mais aujourd’hui, nous sommes en mesure d’appliquer la séparation noir/blanc, tant au niveau des ­locaux et que de l’équipement. Les sapeurs-pompiers ­peuvent ainsi être sûrs que leurs EPI sont nettoyés en ­machine après les interventions et les exercices, ­réimprégnés si nécessaire et préparés dans l’armoire de séchage. »

Le nouveau lave-linge Miele PWM 912 est chauffé électriquement, librement programmable et dispose d’un tambour spécial pour le rinçage des salissures grossières. Il dispose d’un volume de 110 litres et peut contenir jusqu’à 12 kilogrammes. Le programme « Imprégner les vêtements de protection » ­permet en outre une application très régulière et concentrée de produits d’imprégnation.

La nouvelle armoire de séchage Miele DC 120 WW permet de sécher les vêtements d’intervention sans les déplacer et de les réimprégner durablement à des températures ­élevées. Pour cela, les vêtements ne doivent pas être mis à l’envers, mais simplement suspendus sur les quatre cintres avec aération. Ils sèchent ainsi rapidement et de manière sûre aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Des supports sur la porte ainsi que des ­crochets sont disponibles pour les gants, les bonnets, les masques et les autres petites pièces. La possibilité d’alimenter l’armoire de séchage en continu ­constitue un autre avantage. Il est ainsi possible d’ajouter ou de retirer des objets à sécher à n’importe quel moment, ce qui permet un séchage continu des équipements les plus divers.

© pixabayAvec Momentum, on peut non seulement alerter les premiers répondants, mais aussi des sauveteurs spécialisés comme le secours en eaux vives.Avec Momentum, on peut non seulement alerter les premiers répondants, mais aussi des sauveteurs spécialisés comme le secours en eaux vives.Avec Momentum, la société sureVIVE SA, installée à Mendrisio au Tessin, a développé un système d’alarme et de visualisation de la situation qui agit comme une boisson énergisante. Elle donne en effet des ailes aux sauveteurs en réduisant les temps d’intervention, permettant ainsi de sauver plus de vies.

D’aucuns maudissent la numérisation. Pourtant, dans le monde des secours, les instruments numériques sont une bénédiction. Le ­meilleur exemple est le système d’alarme « Momentum », déjà ­exploité par 19 cantons ainsi que par le Secours Alpin Suisse. Ce produit, qui a été initialement développé par le groupe DOS établi à Mendrisio (voir encadré), a pour objectif de créer une plate-forme permettant aux opérateurs des centrales de commande de la police, des services sanitaires, des pompiers et du sauvetage aérien, de mobiliser et de dépêcher à travers tout le pays, le plus rapidement possible et de manière ciblée, aussi bien des premiers secours ­volontaires (par ex. Community First Responder – CFR) que des forces spécialisées telles que les sauveteurs en montagne et en eaux vives sur le lieu du sinistre. Le système permet par ailleurs aux sauveteurs appelés d’avoir rapidement et facilement une vue détaillée de la ­situation.

Pour ce faire, sureVIVE mise sur deux composants : la plate-forme internet Momentum, qui sert autant de système d’alerte que de visualisation de la situation et qui, combinée avec des applications ­mobiles dédiées aux forces d’intervention non professionnelles et spécialisées qui sont mobilisées par ce canal, permet à ces derniers de communi­quer avec la centrale et d’accéder à toutes les informations significatives d’une urgence avec un tableau local de la situation.

Rien ne vaut la rapidité

Bien qu’il existe en Suisse d’innombrables organisations professionnelles de secours, disposant d’un personnel parfaitement formé et d’un équipement technique de pointe, il s’agit pour leurs collaborateurs d’arriver avant tout sur les lieux de l’urgence – ce qui prend son temps. Et c’est justement ce temps qui est plus que limité dans bon nombre de situations d’urgences, notamment dans le cas d’un arrêt cardiaque soudain (ACS). Trop souvent, le délai est trop court – ce qui explique qu’en Suisse, chaque année, seuls 5 pour cent des quelque 8 000 personnes victimes d’un arrêt cardiaque soudain survivent.

Si les secours pouvaient arriver plus tôt, par exemple par le biais d’un premier répondant (CFR) équipé d’un défibrillateur, les chances de survie en seraient nettement augmentées. Car, pour la victime d’un arrêt cardiaque, ses chances de survie diminuent de 10 pour cent avec chaque minute qui s’écoule avant qu’elle ne reçoive les premiers secours. Il est donc essentiel que les sauveteurs soient mobilisés le plus rapidement, le plus facilement et le plus directement possible – à l’aide de Momentum. Voilà ce qu’en dit Stefano Doninelli, le créateur et développeur de Momentum : « Dans certains cantons suisses dans lesquels le logiciel « Momentum » est exploité, le taux de survie des victimes a pratiquement ­augmenté de 50 pour cent. »

© zVgDepuis novembre 2022, Georg Hauzenberger est CEO de sureVIVE AG qui poursuit le développement de Momentum.Depuis novembre 2022, Georg Hauzenberger est CEO de sureVIVE AG qui poursuit le développement de Momentum.Le fonctionnement de Momentum

Au cœur de cette solution intégrale se trouve un système d’alarme et de visualisation de la situation dédié aux interventions terrestres et aériennes. Il est utilisé par différentes organisations d’intervention d’urgence, par le Secours Alpin Suisse ainsi que par d’autres organisations de sauvetage. Dès qu’un appel d’urgence est enregistré, l’alerte des premiers répondants et d’autres sauveteurs est déclenchée via des interfaces avec les systèmes de gestion des interventions ou la plateforme internet Momentum – au moyen de différents canaux comme les SMS, les messages push, les appels vocaux, les e-mails ou les pagers. Un algorithme d’alerte breveté et configurable à volonté sélectionne automatiquement, ou au moyen de paramètres définis, les ­premiers répondants ou les secouristes les plus qualifiés pour l’urgence venant d’être signalée – et les alerte via l’application Momentum installée sur leur smartphone.

Les différents critères de sélection pour l’alarme sont ­notamment les alertes géoréférencées (lieu actuel ; si ­possible, le plus proche du lieu d’intervention), l’alerte basée sur les communes d’habitation (souvent souhaitée pour des questions de protection des données), l’alerte selon des calendriers horaires (par exemple travail/loisirs) ou l’appartenance institutionnelle des sauveteurs (CFR, Rapid Responder, Spéléo-Secours ou autres).

Afin d’assurer un fonctionnement optimal, un profil ­individuel comprenant des informations sur leur faculté d’intervention est sauvegardé pour les sauveteurs non professionnels et spécialisés inscrits. Un premier répondant peut ainsi recevoir une alerte à l’endroit où il se trouve effectivement ­(géoréférencement) ou de manière fixe à son domicile ou à son lieu de travail, ce qui sera bientôt associé à une disponibilité horaire. De cette manière, il est garanti que l’algorithme donne l’alerte avec une grande précision aux équipes de secours qui sont opérationnelles et qui seront en mesure d’atteindre le lieu de l’événement le plus rapidement possible.

Quant aux sauveteurs, ils voient immédiatement et très précisément le lieu d’intervention dans l’application Momentum. Ils sont également informés en détail de la situation, par exemple où se trouve le défibrillateur (DAE) le plus proche et à quel endroit d’autres forces d’intervention sont actives à proximité. Les sauveteurs présents sur le lieu de la ­mission peuvent, en option, envoyer des images de leur environnement à la centrale par flux vidéo à l’aide de « Momentum Eye ».

« Grâce à la grande quantité d’informations fournies et à leur agencement clair, Momentum contribue à raccourcir le délai d’intervention pour sauver des vies humaines. Il permet en plus de mobiliser différents groupes de sauveteurs non professionnels ou spécialisés. En fonction des besoins,
cela peut aussi se faire dans le cadre de la même intervention – sachant que tous utilisent une vue partagée de la ­situation », explique Georg Hauzenberger, CEO de sureVIVE SA depuis novembre 2022.

Ce dernier s’applique actuellement à combler les zones blanches sur la carte des applications (voir encadré) et à convaincre les cantons qui n’ont pas encore adhéré à ­Momentum que ce système n’a que des avantages et qu’il a déjà largement fait ses preuves. Il vise d’autre part l’optimisation technique et la diversification fonctionnelle. Car Georg Hauzenberger sait que Momentum est capable de faire bien plus que du First Responding.

© pixabayEn cas d’urgence, par ex. en cas d’arrêt cardiaque, il est essentiel d’agir vite pour sauver une vie. Momentum est là pour permettre aux sauveteurs d’arriver aussi vite que possible.En cas d’urgence, par ex. en cas d’arrêt cardiaque, il est essentiel d’agir vite pour sauver une vie. Momentum est là pour permettre aux sauveteurs d’arriver aussi vite que possible.Plus que du First Responding

Il est vrai que le système a initialement été conçu pour ­accélérer l’intervention des premiers répondants. Entre-temps, il est de plus en plus souvent utilisé et développé pour l’alerte des forces d’intervention professionnelles. Ainsi, les services de secours et les corps de police utilisent déjà le système afin de mobiliser précisément les équipes (par exemple les directions des opérations sanitaires ou les patrouilles de police) les plus rapides sur le lieu d’intervention et de leur fournir un déroulé de la situation in situ. Les ­sanitaires d’entreprise, quant à eux, peuvent dépêcher très rapidement leurs forces via Momentum en cas d’accident survenu dans leur domaine de responsabilité. Et puis ­Momentum, lorsqu’il est combiné à la télémédecine, permet désormais de mieux cibler les alertes d’urgence pour les médecins de garde respectifs, lesquels peuvent établir une connexion vidéo, audio ou par chat avec « Momentum Eye », et donc établir un diagnostic à distance de bonne qualité avant de prendre les mesures adéquates.

« De manière générale, l’algo­rithme créé par Momentum sert pour tout scénario d’alarme, dans la mesure où il peut être adapté individuellement à la nature du besoin ainsi qu’aux personnes ­requises pour y faire face », ­déclare Georg Hauzenberger. « En associant les bons para­mètres, le système s’adapte le mieux ­possible aux conditions et aux ­besoins définis. On peut par ­exemple configurer et enregistrer des statistiques de disponibilité par groupe, lesquels seront ensuite utilisées dans toutes les interfaces utilisateur et dans tous les flux de travail du système. Il peut ainsi servir autant aux forces d’intervention d’urgence qu’aux services de premiers ­secours. »

Sans oublier que l’application aide à réduire la charge de travail et les coûts. Le personnel de garde ne doit être ni surveillé manuellement ni coordonné par téléphone. ­Momentum sélectionne tout simplement les personnes qui conviennent le mieux parmi celles disponibles, cela en un rien de temps, sans hésitation et de manière automatique. Et comme il s’agit d’un service dans le cloud, cela évite les mises à jour ou les mesures de maintenance coûteuses.

Et pour finir, Momentum est directement utilisable in situ via une application mobile, laquelle peut aussi être installée sur une tablette faisant alors office de centrale de ­commande. Cela permet de coordonner les groupes d’intervention ­indépendamment du lieu et il est possible de vérifier à tout moment et en direct la position de chaque personne. ­Concrètement, cela veut dire que chaque intervenant dans une zone précise peut être surveillé et informé dans la même mesure que des équipes entières. On pense par exemple à une brigade de maîtres-chiens à la recherche de personnes disparues ou à une équipe d’ambulanciers durant une ­intervention.

Solution complémentaire « DriveOnStreet »

Comme complément à Momentum, sureVIVE propose ­DriveOnStreet. Ce système innovant permet la géolocalisation des véhicules d’intervention, la coordination de leurs interventions et la communication directe entre le centre d’intervention et les différentes unités mobiles – incluant la description du trajet vers le lieu exact d’une mission. Le système repose sur du matériel classique, souple d’utilisation, et fournit à la centrale des données de toutes natures qui peuvent être très utiles. « Avec DriveOnStreet, les services de secours ont une idée précise des effectifs disponibles, des véhicules d’intervention et des informations clés sur les interventions. Les services ambulanciers et les hôpitaux disposent ainsi d’un outil pertinent, susceptible de leur fournir en avance le nombre d’ambulances en approche ainsi que l’état de santé des patients qu’elles transportent. Cela leur laisse l’opportunité d’organiser au mieux les locaux et le personnel en vue de prendre en charge, dans les meilleures conditions, les patients qui arrivent », explique Georg Hauzenberger.

Conclusion

En somme, Momentum et DriveOnStreet permettent de déployer des ressources et des forces d’intervention de ­manière individuelle, rapide et coordonnée, et ce, indépendamment des missions respectives (police, pompiers, ­services sanitaires, gardes-frontières, etc.), en se basant sur une vue homogène de la situation créée par le système. C’est donc un parachèvement efficace pour tous les canaux d’alarme, économisant du temps, des ressources et des coûts et générant un flux optimal en cas d’intervention.

© pexelsLors des interventions et des exercices, les pompiers sont exposés à la fumée, à la saleté et à des substances toxiques. Une hygiène d’intervention complète et une séparation noir/blanc optimale sont donc indispensables.Lors des interventions et des exercices, les pompiers sont exposés à la fumée, à la saleté et à des substances toxiques. Une hygiène d’intervention complète et une séparation noir/blanc optimale sont donc indispensables.Les personnes qui s’engagent dans les pompiers risquent davantage de développer un cancer. C’est un fait réel et une bonne hygiène d’intervention constitue la meilleure des préventions. Nous présentons ici des nouveautés techniques destinées à l’entretien et au nettoyage et avons demandé aux pompiers d’Adelboden la manière dont ils nettoyaient leur équipement.

Impossible d’y échapper ! Lors de chaque intervention de lutte contre un incendie, même s’il s’agit du plus petit incendie de cuisine, les pompiers impliqués entrent en contact avec des substances nocives. Et le risque de contamination augmente car les nouvelles méthodes de construction, les enveloppes de bâtiment plus étanches et l’utilisation accrue de matières plastiques dans les matériaux de construction et les objets d’ameublement entraînent une propagation rapide du feu, avec une fumée plus dense et une proportion plus élevée de suie. Selon diverses études menées dans plusieurs pays, les pompiers sont de plus en plus souvent exposés à des concentrations élevées de substances ­nocives, notamment d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et un lien entre les atteintes à la santé et les maladies telles que le « cancer du feu » chez les pompiers a été ­prouvé par des études.

Pour leur propre santé, mais aussi pour celle de leur ­famille et de leurs collègues pompiers, les pompiers doivent veiller, après les interventions et les exercices, à ne pas transporter de substances nocives par le biais des vêtements et du matériel d’intervention, éventuellement jusque dans la sphère privée. L’utilisation correcte de l’équipement de protection individuelle (EPI) revêt une importance capitale à cet égard.

Ranger correctement les vêtements et l’équipement d’intervention

Lorsqu’une intervention est terminée, l’EPI souillé et dégageant encore longtemps des vapeurs devrait d’abord être nettoyé à l’air comprimé, puis lavé et ensuite correctement déposé. Une fois le nettoyage préalable terminé, l’EPI ­souillé et tous les appareils doivent être transportés dans un ­emballage étanche à l’air et à l’eau. De retour à la caserne, l’équipement souillé passe, en contournant tous les « espaces blancs » (les EPI contaminés, en particulier les vêtements de protection contre le feu et les bottes non nettoyées, n’ont jamais leur place dans le vestiaire) dans les mains du préposé au matériel qui les nettoie en profondeur conformément aux directives de sécurité au travail en vigueur et les remet en état pour la prochaine intervention.

Les vêtements de protection des sapeurs-pompiers contaminés ne doivent jamais être emportés à la maison et lavés dans le lave-linge privé, même si cela est encore souvent pratiqué aujourd’hui dans de nombreux petits corps de sapeurs-pompiers. À la place, il convient d’utiliser des équipements spéciaux tels que des machines de nettoyage par voie humide librement programmables ou des machines à laver industrielles, des armoires de séchage et des appareils de nettoyage pour les équipements de protection respiratoire. Si de tels appareils ne sont pas disponibles, les EPI doivent être confiés à un prestataire spécialisé (blanchisserie spécialisée). Celui-ci dispose de machines adéquates ainsi que de produits de lavage et d’entretien appropriés, par exemple pour la réimprégnation, qui garantissent que l’EPI puisse déployer pleinement son effet protecteur lors de la prochaine intervention.

© MEKOLe nouveau MEIKO TopClean D permet pour la première fois le pré-nettoyage mécanique des équipements de protection respiratoire.Le nouveau MEIKO TopClean D permet pour la première fois le pré-nettoyage mécanique des équipements de protection respiratoire.Nouveautés pour l’atelier de protection respiratoire

En septembre 2023, Meiko Protect a présenté au salon « Retter » à Wels (A) deux solutions pour une séparation noir/blanc optimale. Le nouveau « TopClean D » ­permet le pré-nettoyage complet des équipements de protection respiratoire dans un processus mécanique où les salissures de suie et autres adhérences extérieures sont éliminées sous haute pression. Pour ce faire, les masques de protection respiratoire sont montés sur des têtes de masque brevetées, empêchant toute contamination de l’intérieur du masque. De plus, grâce au raccordement d’air comprimé dans la chambre de lavage, les détendeurs sont également débarrassés des particules de saleté de manière sûre, efficace et en préservant le matériel. Le pré-nettoyage des sangles de transport, des bouteilles, des détendeurs, des outils, des lampes et de tout autre équipement individuel est en outre effectué avec efficacité et sécurité.

Le modèle « TopClean H », un appareil de nettoyage et de désinfection avec ouverture et fermeture automatisées du capot, développé pour accueillir les masques respiratoires, les bouteilles d’air comprimé, les harnais et les détendeurs, ­constitue une autre nouveauté. Ces derniers sont placés dans le panier et « reliés » à l’ap­pa­­reil via un couplage rapide. Il ne reste plus qu’à glisser le panier et les équipements dans l’appareil, le capot se ferme automatiquement après la sélection du programme via l’écran de commande et tout est ensuite nettoyé et désinfecté en quelques minutes. L’appareil permet un chargement en douceur, sans levage, et offre des avantages en termes de planification car la séparation noir/blanc est ­effectuée par l’appareil lui-même. De plus, si les équipements ont déjà été prélavés dans le « TopClean D », le « TopClean H » ne nécessite qu’un programme court, qui ne dure que 6 minutes environ, permettant ainsi d’économiser du temps et de l’énergie.

Les pompiers volontaires d’Offenbourg font partie des premiers utilisateurs à avoir mis en place le processus en deux étapes. Ils sont même allés plus loin en plaçant les deux appareils dans une salle blanche reliée à un atelier par un passage. Une stricte séparation noir/blanc est ainsi ­garantie dans l’atelier de protection ­respiratoire, pour une sécurité du travail et une hygiène optimales.

Plus d’infor­mations sur : www.meiko-suisse.ch

© optimal UmwelthygieneUne bonne hygiène d’intervention est indispensable pour la santé des pompiers. L’entreprise allemande optimal Umwelttechnik a présenté au salon FLORIAN 2023 un système complet dans un conteneur à roulettes.Une bonne hygiène d’intervention est indispensable pour la santé des pompiers. L’entreprise allemande optimal Umwelttechnik a présenté au salon FLORIAN 2023 un système complet dans un conteneur à roulettes.Concept complet de optimal Umwelttechnik

La société allemande optimal Umwelttechnik GmbH a présenté au salon FLORIAN à Dresde des concepts conformes à la norme DGUV et faciles à utiliser pour les pompiers de toutes tailles pour l’hygiène des interventions. Tous les produits peuvent être chargés dans des Eurobox modulaires sur des véhicules d’extinction ou des véhicules de transport de personnel ou, dans le cadre de la solution globale, être stockés dans un conteneur à roulettes « Black Box ». Les sapeurs-pompiers peuvent ainsi prévoir un lieu conforme à la norme DGUV pour la première décontamination et le changement de vêtements, en toute simplicité et sur n’importe quel lieu d’intervention. L’utilisation par les forces d’intervention se fait sans problème et de manière intuitive après une formation car le concept est en grande partie explicite. L’entreprise met également à disposition un matériel de formation complet.

Le programme complet comprend un lave-bottes mobile avec brosse ­manuelle, des sacs en PE pour les appareils respiratoires et les vêtements contaminés, une tente pour le montage d’un poste de décontamination, des lingettes de nettoyage de la peau et un poste d’hygiène avec lotion de lavage, désinfectant, serviettes et brosses.

Plus d’informations sur : www.optimal-umwelttechnik.de

Véhicules de matériel d’hygiène pour le lieu d’intervention

© Iturri Feuerwehr- und Umwelttechnik GmbHLe véhicule de matériel d’hygiène des pompiers de Göttingen permet une séparation noir/blanc optimale et de se changer en toute sécurité ainsi que de se doucher directement sur le lieu d’intervention. Le véhicule de matériel d’hygiène des pompiers de Göttingen permet une séparation noir/blanc optimale et de se changer en toute sécurité ainsi que de se doucher directement sur le lieu d’intervention. Si l’argent n’est pas un problème, les sapeurs-pompiers peuvent également recourir à un véhicule de matériel d’hygiène. Par exemple, le véhicule des pompiers volontaires d’Ochtelbur/Ihlow qui entrera en service en 2022 permettra aux pompiers de se déshabiller, de prendre une douche et de s’envelopper dans des vêtements propres sur le lieu d’intervention. Le véhicule, construit par Eilers Fahrzeugbau et Schoon Fahrzeugsysteme sur la base d’un Iveco Daily, offre deux systèmes de parcours à sens unique, chacun doté d’une zone de déshabillage comprenant un lavabo, une douche et un vestiaire, et d’une zone de sortie. Un réservoir d’eaux grises situé sous le véhicule permet de récupérer les eaux usées contaminées de manière autonome et écologique.

De nombreux corps de sapeurs-pom­piers ont entre-temps réalisé un ­concept similaire en Allemagne, par exemple à Berlin, à Mannheim, à ­Heidelberg et à Göttingen. Leurs véhicules de ­matériel transportent des appareils de protection respiratoire et des tuyaux ainsi que des vêtements d’intervention propres de différentes tailles. L’intérieur est en outre divisé en zones noires et blanches. Les pompiers contaminés entrent par l’une des portes, déposent leur EPI ­contaminé dans des bacs, passent par la douche et enfilent des vêtements ­propres et frais avant de ressortir.

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